(20 juin)
je me baigne en toi
Sans espoir de rivage
(21 juin)
J'ai appris la ferveur comme une langue
En récitant sans comprendre
Les sourates de l'aube et du soir
De chacun de tes jours
(22 juin)
M'attends-tu comme je t'attends ?
(23 juin)
Passer une année entière sans toi
N'est pas le côté le plus tranchant de l'oubli
La blessure est plus vive sur le fil de mon absence à toi
(24 juin)
J'ai beau m'allonger
Dormir
Me roulant me vautrant
Tu es fête
Et je suis toujours vertical
(25 juin)
L'oiseau-muezzin me réveille
Le jour ne pointe pas encore mais
Ma joie se prosternera vers ta splendeur
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