lundi 31 mai 2021

Ville clandestine avec un groupe du CEMEA, quartier de la gare

 

J'ai proposé au groupe une " brève exploration d'une ville inconnue" : la mission était de revenir avec des traces en image et en son, recueillis pendant une libre pérégrination individuelle dans le quartier.

Retrouvailles pour ma part au détour d'une rue avec le TAPS, salle de la Laiterie toute proche où voici 6 ans mon texte " Un qui veut traverser " était lus, mis en espace (proposition scénographique) accompagnée de dégustation de croque-en-bouche spécialement préparés! Grand souvenir de rencontre avec Ronan Chéneau, Olivier Sylvestre, Julie Rosselot-Rocher et Simon Diard.




samedi 29 mai 2021

"Villes clandestines " avec l'Autre-Scène à Sélestat (résidence TNS)


 








Safari littéraire ( avec des photos) dans Sélestat avec un groupe qui fréquente l'Autre-Scène, fondée par Séverine et Fernando Deassis : théâtre et accueil des réfugiés (grâce à des logements neufs dans une magnifique bâtisse au dessus du piccolo, salle de répétition équipée son et lumière). Le site 

http://l-autrescene.fr/ 




vendredi 28 mai 2021

Un après midi avec les Pontonniers en fête (résidence TNS)


 Aujourd'hui le lycée des Pontonniers est en fête

100 jours avant le bac on se déguise

Traditions du "Persan"

ambiance festival de Cannes

Filles en robe de soirée et talons

Garçons en costard

On s'amuse glamour

Du coup les lectures de textes " villes barbares " produits par l'atelier ont eu lieu sur fond de fête
La meilleure bande-son qu'on puisse imaginer
Vous savez quand la fête est dehors et que les personnages rentrent
Le son monte très fort puis passe en sourdine

Et si vous voulez lire les texte
Voir les photos
C'est là




































































mardi 25 mai 2021


 



Premier jour de résidence.

Joggers sur les berges de l'Ill au coeur de "l'Eurométropole" de Strasbourg

Les réflexions de Guillaume Faburel dans " Les métropoles barbares  " me reviennent. Il y explique comment le pilotage managérial des grandes villes consiste à leur forger une identité forte, véhiculée par une "marque" (branding)  à forte valeur ajoutée. Ainsi Strasbourg est dite " Eurométropole " et se retrouve par là reconfigurée dans un récit valorisant. Mais ce n'est pas qu'une affaire de capital symbolique car parallèlement, par ses aménagements, elle fabrique des modes d'être urbain vertueux et on assiste à une intervention de plus en plus grandes des politiques publiques dans la relation des habitants avec leur corps. 
Le culte de la performance à l'échelle d'une métropole au niveau européen ou mondial englobe aussi  les pratiques quotidiennes et individuelles. Et quand on sait que  l'application "Strava" compile toutes les données des adeptes du running dans douze grandes villes du monde...on peut savoir où on court le plus, et à quelle vitesse.
"Car les pratiques sportives et les stratégies équipementières qui leur sont associées sont un des premiers véhicules de la colonisation des imaginaires et du gouvernement des corps dans une perspective économique"