dimanche 21 juin 2015
Vingt-et-une pousses
Aujourd' oui j'ai vingt poèmes à écrire
( A minuit j'en aurai vingt-et-un)
Dans mes doigts doivent pousser
Vingt bouches
Je te l'avais promis
Chaque jour te parler
Et j'ai laissé passer les heures
Chaque jour prendre le temps par l'oreille
Lui dire assieds-toi là et écoute-moi
Chaque jour te dire que
Je t'aime ou quelque chose comme ça
Mais en plus pur
Et tu m'entendrais
C'est surtout ça
L'été m'entendrais ô
Si tu pouvais bondir en m'écoutant comme mon coeur tréssaute
Quand résonnent les bourgeons du jour
Tu es l'été
Il n'y a que toi
Qui me donnes soif
lundi 1 juin 2015
Retour de Juin
Comme la mort
(parfois)
Tu es arrivé sans prévenir
Vêtu de gris
Et de pluie
La fête va venir
Je t'habillerai de jaune
Et nous parlerons en marchant
Dans les bras l'un de l'autre
Jusqu'au soir
Nous tuerons les barbares
Nous inventerons de quoi vivre
(parfois)
Tu es arrivé sans prévenir
Vêtu de gris
Et de pluie
La fête va venir
Je t'habillerai de jaune
Et nous parlerons en marchant
Dans les bras l'un de l'autre
Jusqu'au soir
Nous tuerons les barbares
Nous inventerons de quoi vivre
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